Blog Le club du Petit Ballon Dans le jukebox de Joseph en janvier
Dans le jukebox de Joseph en janvier

Dans le jukebox de Joseph en janvier

 Déguster : Domaine de Thulon – Régnié 2013

Écouter : Ariel Pink – Pom Pom – 4AD
 

Voilà un album parfait, moderne, nouveau comme l’AOC Régnié. Fruité, forcément, acidulé même. Dix-sept pistes du prodigieux Ariel Pink. Musicien protéiforme et complexe de 36 ans, originaire de Los Angeles. Sa musique est un patchwork réussi de quasiment tous les genres musicaux de la seconde partie du XXe siècle. Avec des influences aux antipodes : The Stranglers, The Ramones, Captain Beefheart, Animal Collectives, Michael Jackson, Depeche Mode, Flaming Lips… Le tout passé dans un mixeur déjanté, génial et déroutant.

Il y a du Franck Zappa derrière un tel casse-tête. Mais ce disque délirant a un génie suffisant, dans sa production, pour savoir être tout à la fois accessible, épique et libre. L’album Où est Charlie de la décennie.

Et des tubes : ballades épiques pour White Freckles, punk zappatesque sur Negativ Ed, thriller avec Four Shadows, new-wave 80’s avec Lipstick, et MC Hammer avec Black Ballerina.

Mon album préféré de 2014, un chef d’œuvre de pop culture.

 

Déguster : Le Mas des Flauzières – La Grande Réserve 2012

Écouter : GusGus – Mexico – Kompakt
 

Pas évident ce disque, j’y reviens en fin d’année, après avoir un peu raté le coche. Une nouvelle écoute déterminante. Un peu comme Jean-Michel, qui a su prendre le temps pour apprécier ce magnifique Gigondas.
GusGus est un groupe islandais de musique électronique. L’Islande, qui nous gâte depuis Bjork et Sigur Rós et jusqu’à Ásgeir cette année.

GusGus s’est formé en 1995 à Reykjavik, la chanteuse Emilíana Torrini a, un temps, collaboré au projet.

Cette 9e cuvée, Mexico, est dansante, comme savent l’être les albums de Hot Chip, mêlant culture house et arrangements pop soignés. Je vous recommande les cordes du titre d’ouverture : Obnoxiously Sexual, les déluges de nappes synthétiques de Sustain, les tubes dansants que sont Crossfade et Airwaves. Enfin, le final grandiose de This is what you get when you mess with love : beats hypnotiques, ondulation analogique, ligne de chant mélancolique et quatuor à cordes somptueux.

Retrouvez le Jukebox de Joseph ici 

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