La plus belle cave à vin est très certainement en France
Comme chacun sait, nos amis asiatiques collectionnent le vin. Avec leur incroyable pouvoir d’achat, difficile de rivaliser ou même de connaître les chiffres ou le contenu tant ils sont secrets.
Cet article portera donc sur une cave moins privée, mais encore plus étonnante, qui renferme des bouteilles si rares, que l’argent ne peut les acheter.
Voici l’heureux propriétaire, habitant des Deux-Sèvres, Michel Chasseuil, septuagénaire assez discret, n’a rien d’un classique collectionneur. Tout d’abord philatéliste, la passion du vin est née en lui dans les années 70. À l’époque cette passion n’était pas si chère et il pouvait acheter les plus grands vins, des plus grandes années.
Michel Chasseuil:
«En 1980, un second cru de Saint-Estèphe comme Cos d’Estournel valait à peine trois fois plus qu’un simple bordeaux, aujourd’hui, c’est trente fois plus, et avec un mois de salaire chez Dassault, je pouvais acheter deux caisses de Pétrus 1982, soit 24 bouteilles. Aujourd’hui, avec la même somme d’argent, je ne pourrais acheter qu’un ou deux Pétrus 1985, un millésime moins réussi.»
Sa cave comprend plus de 35 000 bouteilles de vin, 3 000 magnums (1,5l), Jeroboams (3l) et Mathusalems (6l) mais aussi plus de 4 000 spiritueux.
Michel a creusé de ses mains les caves qui abritent désormais de vrais trésors : Pétrus 1900, Romanée Conti 1921 ou encore Yquem 1847 en remontant même jusqu’en 1735 pour un Porto (première année de l’appellation). La cave est inestimable.
Malgré les nombreuses offres ahurissantes que certains riches collectionneurs sont prêt à débourser pour l’une des 608 bouteilles du château Yquem de 1945, il les refuse. En effet, par sa philosophie, Michel-Jack a créé une fondation, la fondation Chasseuil, qui deviendra patrimoine de l’humanité.